Les vivres de l'art
« Les Vivres de l’Art - Le Domaine du Possible » est un projet artistique global organisé autour de l’atelier de Jean-François BUISSON, et implanté dans les anciens abattoirs des Vivres de la Marine.
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« Les Vivres de l’Art - Le Domaine du Possible » est un projet artistique global organisé autour de l’atelier de Jean-François BUISSON, et implanté dans les anciens abattoirs des Vivres de la Marine.
À la fois projet de réhabilitation d’un patrimoine historique, et pôle artistique tourné vers la création actuelle, le lieu regroupe des ateliers d’artistes, une galerie, une place ré-aménagée en « Open B’Art » pour consommer librement sans modération de l’art.
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Si les créations ne sont pas vues, discutées, achetées un minimum, l’artiste ne peut survivre. L’association a pour but de favoriser la mise en réseau d’artistes, mais aussi de provoquer la rencontre avec les publics à travers une programmation culturelle éclectique et atypique, dans une dynamique d’ouverture et de partage.
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Quelques
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"Depuis 10 ans, je me consacre à la photo-témoignage en donnant la parole aux femmes. Dans une société où l’on est bombardé d’images artificielles retouchées, après avoir, comme tous, utilisé Photoshop, j’ai envie maintenant d’un retour aux sources pour capturer des instants vrais sans artifice. Je veux que mon œil sublime et révèle la féminité de toutes les femmes, jeunes ou âgées ; je souhaite aller à l’encontre des standards de beauté des magazine (j’y ai contribué au début de ma carrière ayant travaillé dans la haute couture et la mode) qui rendent tant de femmes malheureuses… Quand je les prends en photos, je sais qu’elles se verront différemment et commenceront à s’aimer.
De nos jours, tout va très vite. Mes projets photographiques sont, au contraire, des voyages au long cours : 4 ans pour monter l’exposition itinérante « Aux seins de la vie », 3 ans et demi pour le projet « S’aimer tatouée », durant lequel je suis partie à la rencontre de 195 femmes et 20 tatoueuses pour donner un regard sur le tatouage et les changements physiques et psychiques qu’il procure. C’est ainsi que le livre « S’aimer Tatouée » a vu le jour.
Depuis 2010, je suis une photographe engagée auprès des femmes dans le cadre d’Octobre Rose, avec une exposition itinérante « Aux seins de la vie », qui met à l’honneur 40 femmes ayant dévoilé leur poitrine, dont 10 après un cancer du sein.
Suite à ces rencontres, j’ai eu envie de donner la possibilité à ces femmes de se réapproprier leur image par le tatouage. La semaine « Rose Tattoo » est née en 2016, durant laquelle des tatoueuses engagées, formées au tatouage sur cicatrices post-cancer du sein, tatouent bénévolement des femmes. L’édition a été renouvelée en 2017, dix-neuf femmes en ont bénéficié.
L’association Sœurs d’Encre by Rose Tattoo, dont je suis la Présidente, a vu le jour dans la foulée. Son but est de permettre aux femmes de venir se renseigner sur la possibilité de faire des tatouages sur cicatrice(s), suite à une maladie ou à un accident, en collaboration avec le corps médical. Elle permettra de former des tatoueuses aux problématiques du tatouage sur cicatrices, grâce à l’implication d’une chirurgienne, Françoise Soffray, ainsi que l’oncologue Ivan Krakowski de l’institut Bergonié, et de trouver des dons pour financer ces tatouages. Parallèlement, l’association va promouvoir des événements de sensibilisation sur le tatouage réparateur."
- Nathalie Kaïd
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"La sculpture de Robert Kéramsi (comme aussi son dessin) rejette d’avance les termes de la vieille controverse du beau contre le vrai.
Elle rayonne de la jubilation d’un métier évidemment inné. Tout entière vouée au corps et à la matière, elle s’impose par une présence qui ne s’embarrasse pas du désir de séduire ni du besoin d’expliquer.
Elle est sauvage et puissante mais ne semble pas le savoir. Elle inquiète autant qu’elle attire, comme une bête non domestiquée.
On dirait qu’à toute époque de son histoire elle vient de naître.
La sculpture de Kéramsi, c’est l’enfance de l’art. "
- Georges Monti